A l’occasion du XVIIIème championnat du monde de basket-ball féminin, l’Actu à 360 degrés vous propose d’en apprendre plus sur ce sport. Les vainqueurs du dernier championnat sont les Etats-Uniennes, ce qui n’a rien de surprenant lorsqu’on connait l’histoire du basket-ball.
Le basket-ball a été inventé aux Etats-Unis en 1881 par un professeur d’éducation physique canadien, James Naismith. Littéralement, « basket-ball » est composé des mots anglais « panier » et « ballon » ; ainsi, ce professeur enseignant à l’université de Springfield accroche des paniers en osier en hauteur dans le gymnase et explique à ses élèves qu’ils doivent jeter le ballon dans le panier de l’équipe adverse pour marquer des points.
Dès 1893, le basket féminin se développe aux Etats-Unis ; cependant, les matchs ne peuvent avoir lieu que devant un public exclusivement féminin car les jupes que portent les basketteuses s’arrêtent juste au-dessous du genou. Or, à l’époque, il est jugé inconvenable de montrer ses jambes lorsqu’on est une femme. De même, alors que le basketball masculin fait son entrée aux Jeux Olympiques en 1936, les basketteuses y participent pour la première fois 40 ans plus tard.
Voici un résumé très simplifié des règles du jeu. Deux équipes de cinq joueurs s’affrontent sur le terrain ; à chaque panier marqué, l’équipe remporte 1, 2 ou 3 points selon l’endroit d’où le joueur a tiré (1 point depuis la ligne de lancer franc, 2 depuis l’intérieur de la ligne des 3 points et 3 depuis l’extérieur de cette ligne). Un match se déroule en quatre périodes de 10 minutes.
Une des règles fondamentales énoncée par Naismith est qu’il est interdit de courir avec le ballon ; ainsi les joueurs doivent dribbler pour avancer (sinon, ils n’ont droit qu’à deux appuis pour faire une passe ou tirer). Si les joueurs arrêtent de dribbler puis recommencent, il y a faute (reprise de dribble). Autre principe de Naismith : les contacts physiques brutaux sont interdits ; par conséquent, dès qu’un joueur empiète sur l’espace personnel d’un autre joueur, il y a faute personnelle. Au bout de 5 fautes, qu’elles soient de progression, d’arrêt ou de contact, le joueur récidiviste est exclu jusqu’à la fin du match.
A Springfield, où a été inventé le basket-ball, un Hall of Fame honore depuis 1969 les joueurs et joueuses qui ont marqué l’histoire de ce sport.
De même, en 1991, la FIBA a édifié son propre Hall of Fame en Espagne, pays qui accueille le Championnat cette année.
Parmi les personnalités féminines dont le nom figure en ces lieux et qui sont liées à la France, nous pouvons citer Olga Soukharnova et Jacqueline Chazalon. Olga Soukharnova a remporté 4 médailles d’or avec l’équipe soviétique au niveau international (JO et Championnats du monde réunis), et depuis sa naturalisation, elle a également obtenu 5 titres de championne de France. Quant à Jacqueline Chazalon, elle est considérée comme l’une des meilleures joueuses du monde ; à juste titre puisqu’avec son équipe, elle a été 9 fois championne de France !
Revenons au Championnat du monde de basket-ball féminin. Créé en 1953 et organisé par la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), il réunit tous les quatre ans les meilleures équipes de chaque continent. 16 équipes s’affrontent au total, dont l’équipe du pays hôte, l’équipe championne olympique en titre et quatorze équipes issues des différents championnats continentaux. Les basketteuses américaines ont remporté 9 médailles d’or sur 17 éditions (elles sont les plus titrées). Les Françaises n’ont remporté qu’une seule médaille de bronze, à l’occasion de la première édition. Cependant, l’équipe française étant finaliste du Championnat d’Europe féminin 2017, elle est qualifiée pour le Championnat mondial de cette année. Alors, nous leur souhaitons le meilleur !
(Sources : La grande imagerie, « Basket-Ball », édition Fleurus 2010 ; Wikipédia ; Objectif collège, « Anglais », édition Hachette 2010)
Léna
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